~~ MaRiNa ~~
~~ Carlos Ruiz Zafon ~~
Oscar Drai, quinze ans, a disparu pendant une semaine du pensionnat où il est interne.
Où est-il allé et que lui est-il arrivé ? Quand l’histoire commence, Oscar vagabonde à travers Barcelone. Attiré par une mystérieuse maison apparemment abandonnée, il pénètre à l’intérieur. Se croyant seul, il commence ses investigations. Alors qu’il est en train d’examiner une curieuse montre à gousset laissée sur une table, il se rend compte que quelqu’un l’observe. Terrorisé, il s'enfuit. En rentrant au pensionnat, il s’aperçoit qu’il a gardé la montre.
Tenaillé par les remords, il retourne quelques jours plus tard dans la grande maison. Il y fait alors la connaissance de Marina, fille du propriétaire. Elle a son âge, de l’audace et une intelligence très vive. Elle entraîne son nouveau compagnon dans l’élucidation d’un mystère qui la tourmente : au coeur du plus vieux cimetière de Barcelone, une vieille femme voilée visite une tombe anonyme sur laquelle figure le dessin d’un papillon noir.
Qui est-elle, et qui dort sous la pierre tombale ?
Je me suis plongée avec délice dans ce livre signé Carlos Ruiz Zafon. J'avais tellement aimé "L'Ombre du vent" que j'avais hâte de commencer ma lecture. Et je n'ai pas été déçue. Même s'il ne s'agit pas d'un coup de coeur, la plume de Zafon me fait toujours autant vibrer dans sa profondeur et sa sincérité.
On découvre les personnages, Oscar, puis la belle, fragile et mystérieuse Marina et enfin Germàn. On avance dans l'histoire avec des passages racontés par les personnages. Tout d'abord l'histoire de Germàn & Quim Salvat puis celle de Germàn & Kirsten Avermann.
J'aime cette façon d'avancer dans l'intrigue.
Les pièces d'un puzzle apparaissent puis petit à petit s'emboitent, délicatement, les unes aux autres.
Cette histoire est tragique avec un grosse part d'horreur et de fantastique, Zafon mêle le tout avec beaucoup de délicatesse et d'intelligence.
Impossible de sortir de se roman et les pages font place aux autres assez rapidement.
On apprend la vie de Mihaïl Kolvenik, la tragédie d'Eva Irinova, comment ses deux êtres on basculé dans l'horreur absolue .....
Oui Zafon m'a tenu en haleine, oui, Zafon m'a surprit et totalement envouté, j'ai pleuré au milieu, j'ai pleuré à la fin .....
J'ai aimé les quelques lignes que Zafon nous offre à la fin, il s'adresse à nous, j'ai trouvé ça très sympathique.
Je vous le conseil vivement, "Marina" ne laisse pas indifférent.
Quelques phrases :
*"Chaque livre était une porte sur de nouveaux mondes et de nouvelles idées"
*"L'argent ne fait pas le bonheur, mais il achète tout le reste"
les billets des autres participants :
George ; Reveline ; Manu ; MissBouquinaix
T.3 "Les Lumières de Septembre"